lundi 18 avril 2022

Sans un bruit 2


La dernière image ? Ce bébé dans un landau de fortune (une valise éventrée) qui a besoin d'oxygène pour survivre dans un lieu qui en est privé. Ou comment étouffer avec les personnages principaux. Claustro et prenant.       

Le premier opus était navrant de connerie faut bien avouer.

Ici on est bien mieux quand même. Déjà toute la séquence d'introduction bien construite pose idéalement les bases de ce basculement d'une vie normale vers l'inconcevable au cours d'une partie de  Base Ball dans un petit village des Appalaches.

La narration est menée tambour battant. L'ambiance "friche industrielle" où se réfugient les survivants est plutôt bien filmée, son atmosphère bien restituée. La psychologie des personnages est également abordée avec soin. On flippe aussi comme dans cette séquence autour du piège à loup. 

Reste un ensemble trop sage (tout est attendu), on file bien trop vite vers le dénouement qu'on sent venir (l'épopée de la jeune fille et du protecteur révélé bien trop brève... un train abandonné, un port, un île et basta). On sent bien que tout se jouera dans la fameuse station radio émettrice, caisse de résonance des tortures sonores pour l'Alien en vadrouille, toujours solitaire.

Par ailleurs quelques idées binaires vers la fin : les méchants sur le port, les gentils sur l'île. Qu'est-ce qui les différencie vraiment ? et puis les bestioles ne sauraient pas nager ? Première nouvelle... Aucune communication de survivants sur les ondes à ce sujet... Juste une chanson en guise de message codé...  Bref sympathique suite, bien mieux réussie (c'était pas compliqué) mais tout ceci reste très oubliable.   

 

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