jeudi 7 avril 2022

Sailor & Lula. Wild at heart. 1991


La dernière image ? Ce mégot. L'attentat du début. Dans les escaliers. Echange de regards. Souffrance. Cette rage qui s'exprime. La liberté. Le souffle. La voix. This is the symbol of my individuality.  

La BOF occupe une place importantissime dans ma relation au cinéma. Dans toutes ces traversées, incursions fantastiques dans le sublime, un voyage sans retour vers des contrées familières et inconnues, l'une d'elles qui me marque à tout jamais c'est celle pareille à nulle autre de mon cher et tendre Wild at Heart.

Quoi de plus beau que ce final, tendre, éblouissant dans un film qui fait aussi la part belle aux fantaisies horrifiques et à l'humour décapant du grand, de l'immense David Lynch.

Parmi les refuges vers lesquels j'aime lorgner à la recherche de l'apaisement, heureux à l'idée de me nicher tout en douceur dans ses petits recoins, il y a ce film, ce monde, cette rêverie dont Nicolas Cage est une incarnation phénoménale.



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