mardi 8 décembre 2015

Night Call


Le personnage principal est antipathique et caricatural à ce point qu'on a même pas envie de faire l'effort de suivre ses pérégrinations nocturnes et morbides. C'est d'ailleurs le souci, je repense à l'excellent Maniac (le remake) qui apportait plein de choses innovantes dans le traitement et de la complexité au personnage avec entre autres une petite histoire d'amour venant auréoler ce dernier d'un tant soi peu d'humanité...

Ici le héros est objectivement monolithique, répète et répète sans cesse les mêmes âneries sur l'appât du gain et son petit rêve américain... Une fois que les problématique est posée au bout de 5 minutes le film en devient une extension géante et prévisible qui hélas finit par gonfler sévère le spectateur devant son écran. Même les rapports de force avec la productrice sont binaires et pas crédible un instant... 

Il y a bien une scène à sauver c'est celle du restaurant où vont affluer par l'entremise du reporter obsessionnel flics méchants et futures victimes mais là encore encore eut-il fallu un Brian De Palma derrière la caméra pour immortaliser un tel moment... En l'état c'est filmé platement et sans une once de génie.

Bref on peut tranquillement oublier / effacer Night Call...   

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