jeudi 24 décembre 2015

Le beau monde


L'éternelle, l'amoureuse lutte des classes... Je t'aime mais somme-nous fait l'un pour l'autre si ma mère regarde TF1 le samedi soir en province et la tienne Arte en tricotant des vêtement pour une prochaine exposition branchouille à Paris ? Sommes nous réductibles à nos petites extractions sociales ? Nos sentiments sauraient-ils prendre le pas sur le milieu familial et ses fatalités ? Bon, autant dire tout de suite que sur ce thème revenons éternellement à Splendor in the Grass (Elia Kazan), rien de plus beau, rien de plus fort ! Ici le traitement et le jeu des acteurs sont pauvrement téléphonés, forcément prévisibles et ne menant jamais qu'à de petits lieux communs qu'on a vu venir depuis belle lurette. Tiède et triste là où la passion devrait mener à du fort, de l'exacerbé, des sommets d'intensité furieuse...

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