vendredi 27 juin 2014

Slumdog Millionaire. Danny Boyle


Voilà la quintessence d'un cinéma néo-colonialiste qui sans se mouiller reviste l'Inde du pauvre comme le ferait un touriste européen derrière les vitres teintées de son 4*4 climatisé. Tout y est edulcoré, propret jusque dans les intentions et les sentiments des personnages. Les images sont léchées comme des spots de pub pour une assurance. Chaque nouvelle question est le prétexte facile à un ridicule sketch qui va révéler en creux une petite parcelle bien artificielle du personnage et de son environnement créé de toutes pièces pour les besoins d'un scénario paresseux. Rarement cinéma et publicité mensongère auront autant fricoté ! La petite Inde rêvée de Boyle c'est surtout de la grosse ficelle hollywoodienne....

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