mercredi 25 juin 2014

Carlito's way. L'impasse. Brian De Palma


En reprenant une figure (Tony Montana) qui le fit roi, en lui donnant un sacré coup de vieux via un séjour bien senti en prison et un traitement qui convient parfaitement (voix off introspective), De Palma n'a jamais livré un cinéma aussi mélancolique, Pacino pose un regard désabusé sur un monde qu'il a connu et dont il ne maîtrise plus vraiment les codes... Une seule chose pour finir n'aura pas changé, les voies de la rédemption sont impénétrables et le danger survient toujours de la façon la plus inattendue qui soit. De Palma parvient aussi à innover formellement lors de séquences mémorables (le billard, le métro). Une forme qui épouse parfaitement ce requiem désespérément mélancolique qu'est Carlito's way ! Elle est grande et belle et sombre l'Impasse..

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire