mardi 25 mars 2014

The Place Beyond the Pines


Un film qui semble murmurer sans cesse à l'oreille du spectateur attentif "je suis faux et je le prouve"... C'est terrible comme Ryan Gosling par exemple a l'air grimé pour l'occasion. Un tatouage n'a jamais fait le dur qui en est couvert, tout sonne faux d'entrée avec ce pseudo bandit au grand coeur qui n'exprime hélas pas grand chose d'excitant avec ce regard vide qu'on lui a connu dans d'autres films... Pour prendre un coup dans l'estomac avec une histoire de paternité qui fait d'un être perdu un homme, il faut se replonger dans les délices de Pusher 2 et mesurer la différence d'authenticité, de puissance incarnée à l'écran. Ici tout semble calculé, apprêté, jusque dans le choix de ces acteurs bancables qui cabotinent à qui mieux mieux… Le réalisateur se sera pris pour James Gray ou Nicolas Winding Refn mais ça ne prend vraiment pas, il reste loin, très loin "beyond the pines"... D'ailleurs rien que le titre annonçait la couleur : alambiqué et tortueux comme le sont l'intrgiue (sorte de Dallas du prolo qui s'étire sur 2 générations) et le film  On se dit à la fin : tout ça pour ça ? 

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