dimanche 30 mars 2014

Inside Llewyn Davis. Les frères Coen


D'une intelligence rare, ciselé comme un joyau, Inside Llewyn Davis a quelque chose à la fois de divin et de presque trop léger. C'est d'ailleurs peut-être là sa limite. Bien sûr il y a cette finesse d'écriture si appréciable : le retour de flamme d'un deuil mal digéré entre réapparition d'un chat et vraies naissances, fausses morts et renaissance alors que dans la nuit un panneau indique où retrouver les fantômes de son passé... J'adore aussi ces références ultra fines à Detour (Edgar G Ulmer), Angel Heart (Allan Parker) Un jour sans fin (Harold Ramis) ou Le Privé (Robert Altman) qui donnent au film sa densité de film noir quasiment à la lisière du fantastique. Mais on peut légitimement reprocher à l'ensemble de manquer de hauteur ou de profondeur ou d'enjeux plus fondamentaux. Reste un bien beau film.

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