lundi 9 décembre 2013

Killer Joe. William Friedkin


TOO MUCH ! Là où Bug magnifiait l'univers carcéral, mental d'une pièce de théâtre pour accoucher d'une perfection de film avec ce qu'il fallait de souffle et de folie, Killer Joe vire rapidement au grand guignol avec des références bien trop visibles à Lynch (la fille sur son lit, le cow boy, le drive in, les dialogues abscons) et surtout une difficulté à trancher entre réalité d'une absolue bêtise d'aujourd'hui et fantasmagorie cauchemardesque d'un esprit torturé par les drogues... A trop miser sur une surenchère non stop, on finit par se lasser. Bien essayé, mal réussi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire