jeudi 12 décembre 2013

Jack Reacher



A souligner pour commencer un Tom Cruise étonnement transparent, mal photographié (il fait souvent son âge), et quelconque au niveau de l'interprétation (la scène de l'échange de casquette pour passer inaperçu dans un groupe de personnes qui attendent le bus). Mais c'est pas le pire. Le pire c'est qu'une fois le subterfuge révélé (idée de départ sympathique mais pompée sur Compartiments Tueurs pour n'en citer qu'un), le film enchaîne tous les poncifs possibles imaginables (le complice des méchants dans l'entourage de la gentille et j'en passe), de coup de théâtre foireux en coup de théâtre foireux, mais par dessus tout ces relents fascisants émanant de la nécessité réaffirmée par le film de l'autodéfense à travers l'apologie qui est faite de l'usage des armes à feu (scène grotesque dans un club de tir entre Duval et Cruise). Faiblard sur la forme passe encore, mais nauséabond sur le fond, c'est vraiment limite ...

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