lundi 23 décembre 2013

Avant que de tout perdre


Pas mal du tout. Les bonnes idées : décrire le drame de la maltraitance faite aux femmes sans jamais la désigner nommément. L'exploiter dans une forme idéale : le film de genre, qui fait la part belle au non dit, à des lieux magnifiés (les couloirs/coulisses d'un grand magasin, les parkings couvents, les allées longeant les caisses), à la figure d'épouvantail du père de famille (aussi effrayant que Michael Myers dans Halloween mais nul besoin de masque le concernant)... Les moins bonnes idées : Lea Drucker dans le rôle principal qui peine à convaincre sur la durée et plus généralement cette solidarité de pacotille et de bien-pensance des collègues, bien trop soudés pour être crédibles, comme restés chloroformés dans l'esprit fécond de Marx... Cette vison-là manque d'un peu plus de nuances et d'un peu moins de compassion sucrée. Sorti de là, c'est quoi qu'il en soit une bonne surprise, qui nage au dessus de la mêlée, du tout venant court-métragiste...

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