vendredi 27 septembre 2013

Angel Heart. Allan Parker


1987. Séance de minuit un samedi soir. Il est 2 heures du matin et je sais déjà que regagner mon immeuble à pied ne sera pas de tout repos. Des chiens hurlent ici et là quand je traverse la zone d'emplois. Une cité devenue post-apocalyptique lorsque les sièges des grandes sociétés deviennent autant de coquilles vides flottant sur une mer de béton. Vélizy-les-flots-gris n'est jamais aussi anxiogène qu'au coeur de la nuit.

Une question m'obsède sur le trajet : sous quels traits Louis Cypher m'apparaîtra-t-il ? Depuis ce jour, je n'ai plus jamais regardé ni les oeufs ni les poulets de la même manière. Angel Heart est un bel exercice de style avec un supplément d'âme, une bande originale fabuleuse et de grands acteurs. C'est aussi (comme pour Blade Runner dans un univers différent) le mariage réussi du film noir et du film horrifico-fantastique (Rosemary's Baby, L'Exorciste...). Comment oublier Mickey Rourke hurlant à la mort "I know who I am !" ?. Allan Parker au sommet de sa forme.

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