mercredi 29 décembre 2021

Canicule (the Dry)

La dernière image s'il doit en rester une ? Cette pré-séquence d'immolation dans une nature assoiffée et qui reçoit de l'alcool à brûler en guise de rafraîchissement.

Il y a par ailleurs dans ce film de bien belles images notamment vues du ciel, le drone a de belles années devant lui). Ce qui confère au film une atmosphère réussie. The Dry porte d'ailleurs bien son nom. Tout ce qui est à l'écran assèche le regard, les sentiments et le verbe chez le personnage principal. Problème(s) : Tout ici est vu et revu. Souligné et re-souligné. Le gars du coin pas désiré, même soupçonné à tout le moins de mensonges dans son passé revient après la mort suspecte d'un ami d'enfance avec qui il partageait un secret... Eric Bana a le charisme d'une moule frappée d'apoplexie. Quel choix calamiteux pour le premier rôle. Pour le reste, le principe éculé des flash-backs pour construire une enquête parallèle dans le passé n'a rien de très original mais passe encore. C'est surtout la double résolution finale qui a vraiment quelque chose de lourd, de trop explicatif et d'ailleurs de pas très crédible (l'histoire du père violent etc) mais surtout d'artificiel. Bref on peut tranquillement passer son chemin même si l'ambiance, la langueur, l'étuve ressentie apportent à The Dry un certain charme malgré tout.           

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