vendredi 26 septembre 2014

Solaris. Steven Soderbergh


Premier grand Mélo spatial, Solaris réussit le pari de créer de l'émotion dans un écrin de grande froideur (une navette et son côté glacial, l'espace et son silence infini, une mise en scène calme et distanciée). C'est ce qui fait à mes yeux tout le prix et la saveur d'un film qui restera comme l'un des tous meilleurs de Steven Soderbergh. C'est pourquoi il faut faire ou refaire ce voyage tout en intériorité qui plaira autant aux amateurs de SF qu'à ceux de Mélo. On réalisera par la même occasion que Solaris n'aurait pas fait têche dans la filmographie d'un Steven Spielberg ou d'un Stanley Kubrick. 

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