samedi 7 mai 2022

Mourir peut attendre


 La dernière image ? La cale d'un bateau, les eaux qui s'y engouffrent. Les adieux de Bond à son collègue et ami. Jolie scène bien claustro. Mais déjà, on sent l'univers de Bond bien trop "Tintinisé"...  

Sinon ? Mourir peut attendre... Le voir peut attendre aussi... C'est raté. Pas le pire opus mais l'ADN de Bond s'est perdu en route... Ce qui est un comble. Car le vrai problème n'est pas la longueur interminable de cette énième aventure ni l'intrigue pour le moins foireuse (autour d'un ADN ciblé par un poison mortel), ni le méchant qui est objectivement faiblard... Le problème central vient précisément de cette tendance installée depuis maintenant des décennies pour tout "bisounourssiser"... James Bond se découvre l'envie d'être papa, l'envie d'une vie bien tranquille à jouer les dimanches matin au Uno avec sa fille de 5 ans... Et cette obsession pour donner à Bond des sentiments mielleux finit par le tuer littéralement (d'ailleurs c'est ce qui arrive).  

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