jeudi 21 octobre 2021

Fright Night 1985

La dernière image ? je m'explique. Il y a des films que j'ai vu 100 fois, D'autres que je n'ai vu qu'une fois, peu importe,  dès lors qu'ils ne m'ont pas laissé indifféremment, je préfère vivre avec le souvenir que j'en garde, ce qu'il ont laissé en moi d'indélébile, ce qu'ils m'ont apporté dans ma philosophie pour exister.

Un exemple ? Fright Night. Vu souvent lors de sa sortie. j'ai emmené les parents, les amis, j'adorais cet objet à la fois moderne et truffé de références (De Terence Fisher à Alfred Hitchcock). J'avais même le 33 Tours. Une BOF géniale. Les années 80 dans toute leur splendeur.

Plus le temps séparant le dernier visionnage (vingtaine d'année je dirais) s'épaissit, moins il reste de moments qui s'impriment sur la rétine, alors j'aime l'idée qu'à la fin des fins il reste une image, la quintessence de ce que le film a laissé en moi. Comme enseignement. En saignement. 

Alors si je dois garder une dernière image, c'est ce moment voluptueux qui résonne des échos de Come to me, la sensualité, les premiers émois, la dangerosité de l'éveil à la sexualité, lorsque le "Dracula" d'en face vient mordre au cou la fiancée du héros (Charlie Brewster)... Alors je me rappelle que ce film comme tous les films d'horreur dont les héros sont des adolescents ne fait rien d'autre qu'aborder le sujet du passage à l'âge adulte, de ses métamorphoses, de la prise de conscience que le sentiment d'immortalité qui baigne la jeunesse n'était qu'une illusion.  Une supercherie. Ce que n'est pas le film. Bien au contraire.     






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