dimanche 14 février 2021

Terminator. Vélizy

 

Je me souviens de Michel Blanc expliquant sur un plateau en évoquant le futur palmarès d'Avoriaz 1985 qu'il doutait fort que Terminator puisse y prétendre... Un film, je le cite, mal fagoté et filmé comme un épisode de Starsky et Hutch... Ca m'avait marqué. Cette référence à Starsky et Hutch.

C'était sans compter sur le temps long qui rétablit toutes les vérités, les effets qu'a eu ce film sur toute une génération d'adolescents en devenir dont je fis alors partie.

C'était le début des ordinateurs personnels Les AMSTRAD, les premières lignes de développement. les premiers jeux immersifs comme l'excellentissime L'Aigle d'or.

Le son strident de la cassette de jeu chargeant lentement mais sûrement son contenu. Un travail de longue haleine.    Peu de temps après, la disquette faisait son apparition raccourcissant le temps de l'attente...

Le week-end, on jouait parfois au Hockey sur l'une des aires de jeu entre nos immeubles. 

Nous avions 12 ans , Terminator était sorti et le mythe (déjà) nous avait absolument emporté sous son aile. On jouait donc au jeu du Terminator.  Principe : désigner l'un de nous comme le Terminator (Jérôme était bon dans le rôle) . Mine patibulaire, lunettes noires et silence de mise.  Le terrain de jeu, c'était les 11 étages du 60 rue de Villacoublay. Etages sans fenêtres de nos immeubles Véliziens. Interdit de sortir dans la rue. Nécessité de faire le moins de bruit possible pour ne pas s'attirer les remontrances des voisins. Et c'était parti... S'agissait de ne pas se faire attraper. Grands souvenirs remémorés de jeux diurnes entre enfants de 12 ans sous l'égide bienveillante du 7ème art.


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