vendredi 24 janvier 2014

Wolfen. Michael Wadleigh


Michael Wadleigh innove dans son mythique Woodstock avec les fameux split screen et ses corps à corps avec certains musiciens (Richie Havens en particulier). Dans Wolfen il récidive dans une forme tout aussi passionnante : la vue subjective (qui va peut-être inspirer Mc Tiernan dans Predator ?), New-York rarement filmé comme ça, en long et très large, une matière horrifique travaillée en contournant tous les clichés du genre : un film de loup-garous sans loups-garous, une intrigue faussement calme, imprégnée d'une intériorité qui n'est pas désagréable parce qu'elle provoque la réflexion. Enfin le fond, comme nombre de films et livres (John L'Enfer), Wolfen nous conte une Amérique symbolisée par New-York hantée par son passé, traumatisée malgré elle par le massacre du peuple amérindien... Des longueurs certes, un métrage vieili, mais sacrément singulier et puissant dans le paysage du cinéma horrifique. Encore aujourd'hui !    

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