mardi 16 avril 2013

Jeff Nichols. Take Shelter. Il y a comme un Bug !


Des débuts prometteurs mais je ne peux m'empêcher de repenser au divin Bug (William Friedkin, 2006) A mini budget film énorme, toujours mieux dans ce sens. Huis clos géographique et mental, sans concession, la schizophrénie rampante y contamine peu à peu le monde extérieur, avec un Shannon divinement inquiétant. William Friedkin is not dead !



Ici, dans Take Shelter, tout semble calculé, millimétré, le bon petit "film de festival", conçu pour épater la galerie. On édulcore, on excuse, on arrondit les angles. à ne jamais vouloir trancher, on finit pas laisser toutes les pistes ouvertes, comme ce dénouement insupportable de faiblesse :

Alors quoi ? ce dépressif tendance schyzo serait visionnaire ? Si vous voyez quelqu'un creuser un abri anti atomique dans son jardin, ne vous moquez pas et n'appelez pas l'asile, car il a tout compris avant tout le monde. Mouais... les détracteurs vous répondront que mais non, c'est génial, en fait on est encore dans une de ses visions, le syndrôme ultime de la vacuité d'un film, d'un réalisateur qui ne se positionnent sur rien.

Décidément un seul conseil, allez voir Bug ! Au moins, vous sentirez quelque chose.

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