mercredi 6 janvier 2016

A most violent year


Juste après avoir vu ce A Most Violent Year, impression curieuse... Un peu comme si je venais de voir la version Disney de Scarface... Alors je me dis que le titre est une boutade ou que le réalisateur se fiche éperdument de son sujet voire de son spectateur... La sève d'un tel sujet est désespérément absente, impalpable, phagocytée par le besoin du réalisateur de tout édulcorer, de tout simplifier, de s'en tenir à la chronologie et rien qu'à la pauvre chronologie, à la soporifique droiture d'un personnage principal en butte à la voracité de sa compagne, prête à tout contrairement à lui...

Mais que c'est lourd, que tout est souligné de mille traits. Alors voilà, ensemble ils incarneraient Janus aux deux visages, la face lumineuse et celle, cachée, du capitalisme dévoreur d'âmes en quête perpétuelle d'espaces à conquérir... Pauvre film et pauvre métaphore sur un sujet où tout a tellement été dit que même le choix de ces années 80 n'a rien de très judicieux. Autant se replonger dans des films ayant abordé ce cynique rêve américain en ayant été tourné dan les seventies / eighties !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire