lundi 30 mai 2016

The Revenant


J'aimerais que l'on se replonge illico dans le fabuleux et méconnu Seraphim Falls qui met en scène une course poursuite à mort entre deux hommes, un western remarquable culminant dans une scène "chevaleresque" que The Revenant repompe allègrement...

C'est que tout ici est pillage : d'idées centrales dans le Convoi sauvage (l'homme laissé pour mort qui va dès lors chercher à se venger de ceux qui l'ont abandonné derrière lui), de projets de grandes envolées visuelles et lyriques chez Malick ou Tarkovsky, enfin de ce terrible et sublime Seraphim Falls. Alors il ne reste dès lors plus grand chose sinon d'interminables filets de salive, de longues focales de regards vides, et combien de râles à la mort d'un homme qui gratte la terre à coups d'ongles cassés, sur le ventre et semblant nous implorer à chaque nouveau plan de lui remettre l'Oscar... Voilà qui pour finir est too much. Trop d'intentions exacerbées sur une durée bien trop longue.. Et pour tout dire c'est sur le fonds aussi niais que ce combat final à coups de "plante-moi ton couteau dans la cuisse et je te couperai l'auriculaire à la machette"...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire