L'exercice de style façon ONG BAK a fait long feu et désormais le cinéma Indien vient se mêler à la bagarre pour accoucher d'un reboot sur-vitaminé où la scène de l'extincteur d'Irréversible semble y devenir un détail de l'histoire, où l'objectif est clairement de détrôner les prédécesseurs (tout aurait-il commencé avec Anthropophagous l'homme qui se mange lui-même ?) en allant toujours plus loin dans le dégueu pour découper les chairs sanguinolentes par tous les moyens possibles (à coups de dents limées why not ?) dans un train lancé à vive allure...
Côté mise en scène, du talent le film ne manque pas surtout dans de si petits espaces et l'exercice de style est acceptable. Mais dès qu'on se penche un peu sur la gestion de la géographie de l'espace confiné de ce train, on se dit comme souvent que n'est pas Mc Tiernan qui veut... On est perdu entre les visages, les lieux dans lequels sont censés au choix se cacher ou évoluer les personnages.
Enfin c'est surtout côté intrigue, narration et psychologie que le bât blesse sacrément... le ridicule affleure souvent et ça gâche beaucoup de ce spectacle qui était pourtant censé rendre crédible la folie meurtrière s'emparant du héros après que sa fiancée se soit faite zigouiller puis éjecter du train en marche... Ca fait surtout flop au final.
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