dimanche 14 septembre 2025

Kingmaker Morkeland

La dernière image ? Difficile à dire, ce n'est pas un film qui marque par des images mais plutôt par le sérieux de l'écriture, le jeu très juste des personnages principaux, l'intelligence de l'intrigue et ce contexte politique (de campagne électorale) si bien restitué.  Bon j'aime beaucoup malgré tout le passage où la jeune journliste réalise qu'elle est en présence d'un tueur déguisé en homme de ménage dans des bureaux la nuit. Moment clé qui advient juste au moment de l'accident de de la route... Intensité dramatique alors maximale. 

J'aime beaucoup le personnage principal en proie à une attente côté santé et qui s'allie harmonieusement à 2 compères pour faire éclater la vérité. 

Je trouve que même si le dénouement reste un tantinet attendu et peut-être déceptif compte tenu des attentes que légitimement le début du film a suscité, cela reste un sacré  bon petit film Danois qui me laisse à penser que ce réalisateur a bien du talent pour raconter des histoires. Je conseille.

 

samedi 13 septembre 2025

Cat Person

 
La dermière image ? Ce visage, cette actrice dans son rôle derrière ce comptoir dans ce cinéma où les âmes esseulées passent, rêvent et n'attendent rien mais toujours espèrent...

Je rêve depuis longtemps d'écrire une histoire d'amour dans ce lieu magique qui à mon sens est sous-exploité ici même si l'on finit par y retomber sur ses pattes comme un chat. Souplement.

Franchement, malgré les défauts (ce dénouement trop bref hérissé d'incompréhensions ente les deux êtres), le film est attachant, intelligent, porte un regard doux amer sur cette époque des tâtonnements amoureux, sur les craintes des unes et des autres, sur les rêves et les attentes qui toujours se heurtent à la réalité, aux déconvenues de la banalité quotidienne, des petites mesquineries. J'aime beaucoup les acteurs tous épatants pour camper des personnages qu'on n'oubliera pas.

Un petit film certes mais qui vaut amplement le détour. Et le choix des musiques est aussi à saluer. Comme l'est la charge mélancolique des références qui occupent l'esprit des deux héros, la pellicule et la mémoire pour finir. 

mercredi 3 septembre 2025

D'après une histoire vraie

La dernière image ? Le visage d'Emmanuelle Seigner. Sublime à tous les âges, emplie d'un mystère insondable, actrice incroyable.

La.difficulté c'est de faire le poids en face et franchement Eva Green dans ce rôle fait mal au cœur tellement elle surjoue en permanence au point de finir par rendre peu crédible l'entêtement de l'autrice à la laisser vivre sous son toit (et possiblement dans sa tête). Or c'était tout l'enjeu, de nous permettre d'accéder à cette possibilité. 

Ce qui fait que si on est dans un pseudo Fight Club avec dédoublement de personnalité, ça ne passe pas, et si on est dans l'intrusion d'une fan envahissante dans la vie de son idole facon Misery ça ne passe pas non plus... Parce qu'il manque la capacité du film à rendre l'attirance de l'autrice pour "Elle" crédible à l'écran dans les deux cas...

Pourtant, autant la première partie sonne vraiment creux et on sent Polanski absent des débats, semblant de désintéresser totalement de la mise en scène/place, autant le dernier segment dans la maison de campagne retrouve un peu d'allant, de matière,  de croustillant. Mais c'est trop peu ou trop tard. Reste Emmanuelle Seigner toujours envoûtante. 

The Children


La dernière image ? Très joli moment de mise en scène vu du ciel après un mouvement circulaire autour de la maman blonde.

L'idée peut rappeler le village des damnés et son inexplicable postulat de départ. Le vrai problème je crois ici c'est l'âge des enfants... Trop petiots pour faire vraiment peur et ça oblige le scénario et la réalisation à des contorsions, à créer des situations un peu alambiquées, tirées par les cheveux pour rendre crédibles les morts d'adultes (comme dans The Omen où pour le coup il est essentiellement question de fantastique dontc ça passe). Ce qui fait que lorsque l'horreur se fait jour, on reste un peu détaché...  En cause la vraisemblance de ce qu'on nous donne à voir. Dommage parce qu'il y a quelques bonnes idées (notamment de mise en scène) par ici.