lundi 21 avril 2025

Ucho


 La dernière image ? Probablement cette scène de repas alcoolisé où s'invitent des pique-assiettes aux intentions jamais limpides...  Un moment éthylique qui rappelle à certains égards des scènes fantastiques comme seul John Cassavetes savait les trousser.

Il y a aussi dans ce huis clos paranoïaque quelque chose de saisissant qui vous tient en haleine au moins le temps pour le charme de s'évanouir... Et la mise en scène qui soutient la tension est d'ailleurs à saluer de ce point de vue. Le noir et blanc également qui est puissamment expressif.

Mais voilà, tout ceci est finalement très verbeux. Ca parlotte, ça parlotte, ça ne fait que tailler le bout de gras souvent pour ne pas dire grand chose et alors même que ces deux esprits chagrins se croient sur écoute et menacés... Ce qui a pour effet de dilluer notre attention d'autant que la structure narrative  ne permet pas de montée chromatique de la dramaturgie. Nous sommes empêchés notamment par ces allers-retours un peu mécaniques du présent de cette maison vers le passé où l'on se serait compromis... Flashes back intempestifs qui agissent comme un coupe-faim. Dommage pour finir. Mais pas initéressant, loin de là.    

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