Il y a aussi dans ce huis clos paranoïaque quelque chose de saisissant qui vous tient en haleine au moins le temps pour le charme de s'évanouir... Et la mise en scène qui soutient la tension est d'ailleurs à saluer de ce point de vue. Le noir et blanc également qui est puissamment expressif.
Mais voilà, tout ceci est finalement très verbeux. Ca parlotte, ça parlotte, ça ne fait que tailler le bout de gras souvent pour ne pas dire grand chose et alors même que ces deux esprits chagrins se croient sur écoute et menacés... Ce qui a pour effet de dilluer notre attention d'autant que la structure narrative ne permet pas de montée chromatique de la dramaturgie. Nous sommes empêchés notamment par ces allers-retours un peu mécaniques du présent de cette maison vers le passé où l'on se serait compromis... Flashes back intempestifs qui agissent comme un coupe-faim. Dommage pour finir. Mais pas initéressant, loin de là.
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